Le roi Albert II de Belgique a enfin accepté de se soumettre au test ADN de paternité
En Europe, rares sont les monarchies qui se conforment aux différentes pratiques modernes longtemps jugées comme tabou. Le roi de Belgique Albert II, est bien le cas qui a dévoilé en publique les affaires privées de la famille royale belge. Ainsi le test de paternité ADN a pu prendre toute sa place dans les pratiques royales comme outil moderne et ultime pour valider la paternité.
Procès Boël: marque l’histoire Belge et dévoile les affaires privées du roi Albert II
La Belgique, n’est pas un cas isolé des autres monarchies constitutionnelles comme la Grande-Bretagne, l’ Espagne, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas, là ou le pouvoir détenu par le monarque est très symbolique car il est réduit par une constitution donnant le pouvoir réel au premier ministre ou au Parlement. Cependant, la constitution belge offre au roi une grande immunité le protégeant pendant son reine de toute poursuite juridique devant les tribunaux du royaume.
En 2013, le roi Albert II a renoncé au trône à son fils aîné, le roi Philippe. Peu de temps après, une artiste nommée Delphine Boël, a tenté une action en justice contre le roi déjà retraité. Elle a prétendait être le produit d’une liaison extraconjugale entre le roi Albert, alors prince, et sa mère la baronne Sybille de Selys Longchamps. Le roi Albert est marié à la princesse italienne Paola Ruffo di Calabria, avec qui il a trois enfants.
Avoir un enfant en dehors du mariage est chose fréquente chez les princes et les monarques. Se sont des tabous et des secrets qui intriguaient les palais depuis de nombreux siècles, sans êtres rarement traités publiquement. Le procès Boël a surement marqué l’histoire belge, c’est la première fois qu’un tribunal du roi a diffusé les affaires privées de la famille royale belge.
Procès Boël: au début, Albert II me reconnaissait comme sa fille et prenait soin de moi
Le prince Albert était le deuxième fils du roi, il pensait ne jamais succéder au trône. Alors, il a vécu une vie de fête et de rencontres avec des mannequins, des stars de cinéma et des créateurs de mode.
En 1993, suite a une insuffisance cardiaque, le frère aîné du prince Albert, le roi Baudouin, est mort sans laisser d’héritier, Albert est soudainement devenu roi. Sans aucun doute, un enfant né hors mariage serait pour la Belgique un terrible scandale, pouvant se transformer en crise constitutionnelle pour la monarchie.
Historien de l’art belge et spécialiste de la royauté, Patrick Weber confirme que le roi Albert a pousser Boël à couper leurs liens. Ainsi Boël restait secrète et négligée pendant de nombreuses années.
Le tribunal avait ordonné au roi Albert de passer le test ADN six mois auparavant. Cependant, le roi avait refusé d’obéir. Un juge bruxellois avait même menacé de faire payer au roi Albert II une amende de 5 000 euros, soit l’équivalent de 5 600 dollars par jour jusqu’à ce qu’il se soumette au test de paternité.
Guy Hiernaux, l’un des avocats du roi Albert, révèle que le roi a finalement accepté de passer le test ADN. Seule condition, garder les résultats secrets jusqu’à l’annonce du verdict final par la plus haute juridiction de Belgique. Le roi se battra pour dissimuler le résultat. Ce test ADN de paternité pourrait bien exposer toute la famille royale belge aux critiques et à l’examen.
Un résultat ADN positif, sans doute métrera en jeu la réputation de la famille royale belge, et Boël de son coté, serait réclamer héritière de la fortune du roi, et de ses centaines de millions de dollars.
Ce résultat de test positif, rendrait Boël éligible pour un titre d’aristocrate. De plus, elle aurait également droit à une place dans la ligne de succession au trône. Cependant, on ne sait toujours pas ce qui se passerait si le roi meurt avant la résolution de l’affaire.
Boël a su gagner le soutien de nombreux Belges. Le roi Albert très populaire en Belgique malgré son caractère têtu, commençait a ressentir le danger. Ainsi selon Le Soir, le plus grand journal francophone de Belgique, pas moins de trois Belges sur quatre soutiennent le procès de Boël.
En conclusion, le procès de Boël n’a pas épargné le roi Albert, qui, d’après Patrick Weber ne pouvait plus entendre le nom Delphine Boël sans se mettre en colère. De son coté, Guy Hiernaux, confirme que la santé du roi âgé de plus de 80 ans, et très affaibli par plusieurs opérations cardiaques, ne pouvait plus supporter ce procès.
Le test de paternité à domicile en Belgique est disponible au site EasyDNA Belgique.